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Les pièces de juillet : les drapeaux de prière

Qui n’a jamais vu ces drapeaux voler au vent ? Accrochés sur la façade d’une maison ? Ou encore sublimer un jardin ? Mais connaissez-vous réellement la signification de ces « loungta » ? Direction le Tibet avec nos prêteurs, Claire et Pierre Ginioux, qui vous expliquent tout.


Loungta (« drapeaux de prière »)

Asie, Tibet
Bouddhisme tibétain – Fin 20e siècle
Coton imprimé – Impression
Collection Claire et Pierre Ginioux, France

L’iconographie de chacun de ces drapeaux de prière s’organise autour d’une image centrale représentant Bouddha ou un signe auspicieux du bouddhisme. Souvent il s’agit d’un cheval, animal d’une grande présence utilitaire et culturelle dans le monde tibétain.
Autour de cette figure centrale sont imprimées des prières et formules rituelles, les mantras.

Les angles sont occupés par la représentation des quatre animaux chargés de protéger les fidèles des dangers venant des quatre points cardinaux : l’oiseau-garuda, le dragon, le lion des neiges et le tigre. Les couleurs alternées de ces drapeaux correspondent aux différents éléments constitutifs du monde : le ciel (bleu), l’air (blanc), le feu (rouge), l’eau (vert), la terre (jaune).

En Himalaya, dans tout l’espace du bouddhisme tibétain, on considère que ces images et formules sacrées possèdent la capacité d’écarter les difficultés et que le vent qui les fera flotter dispersera leurs énergies positives dans tout l’environnement.